Le pays des Cèdres 

Merhaba à tous ! 

7 juillet au soir, nous arrivons à Beyrouth dans le pays des Cèdres. On nous a dit qu’un programme nous attendait et on ne sait pas à quoi s’attendre. Le retour aux sources pour lui, aller à la rencontre de son monde pour moi et voici comment nous nous lançons dans l’aventure de ce petit pays à l’histoire complexe. Je vous laisse nous suivre dans les pas des Libanais pour 15 jours riches en découvertes. 

On arrive à l’aéroport et ses grands-parents viennent nous chercher. Ils attendent un moment, car la queue de vérification des passeports est mal gérée. Pendant ce temps, je fais des bulles pour des petites filles qui s’embêtent un peu grâce à mon produit dinosaure offert par Ax à mon anniversaire. La vue depuis l’avion était magnifique, je vous laisse en profiter !

Je m’endors dans la voiture pendant le trajet d’une heure. On arrive enfin dans le village de Kafarakab (village de la très célèbre famille Maalouf ! PTDR ils ont une page Wikipedia) et on dîne tous ensemble en discutant un long moment. Je goûte du kebne qui est un mélange de viande hachée et de pignons, le man’ouché au zaatar et une salade de pourpiers, salade, tomates, oignons avec un mélange d’épices rouges avec du citron. Ça présage de superbes repas. Après quelques heures à résister, on tombe de fatigue. 

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Après avoir dormi de nombreuses heures, nous regagnons la cuisine le lendemain et on commence à discuter avec ses grands-parents et à préparer à manger. On fait des pizzas et la pâte de sa mamie est super bonne. On a créé la pizza brioche !!! 

Je découvre petit à petit le caractère de sa famille, comment on cuisine ici et à préparer la salade. On met des tonnes de fromage et la pizza est délicieuse !

Pendant le repas, le cousin d’Alexandre, Rawad et sa copine Dana nous rejoignent et après quelque temps à parler tous ensemble, ils nous demandent de prendre nos affaires et c’est parti pour l’aventure. 

On part tous en voiture en direction du haut de la montagne pour prendre un téléphérique dans de petits œufs qui semblent instables avec des couleurs vives. En descendant du téléphérique, on part voir la statue de Harissa qui est clairement la vierge Marie. Le lieu est calme et paisible, on rentre dans une église pour méditer un petit peu avant de monter les escaliers qui rapprochent non seulement de la statue, mais également de la vue.

 

Pendant que les garçons partent chercher la voiture pour notre prochaine destination, on discute avec Dana tout en posant un cierge à l’endroit dédié. Le moment est assez mignon. On se dirige vers un restaurant pour goûter notre premier plat libanais : les sages. Ce sont des sortes de petites pâtes à pizza plates et fines avec des accompagnements du type fromages,zaatar,des œufs avec de la sauce tomate, etc. Plein de choses, c’est la pâte qui est importante ici. 

Le soir, on rentre en direction de la maison de Rawad ou on passe la nuit, mais avant ça, on passe chercher une glace, ce qui deviendra une sorte de rituel de conclusion de soirée. Pleins de glaces deux ou trois boules plus tard, nous les dégustons en voiture avant de partir nous coucher prendre des forces pour demain. 

Et le lendemain, c’est reparti, on passe chercher Dana, on passe chercher des donuts chez Dunkin Donuts où j’ai réussi à négocier un chocolat chaud au spéculoos (car cette recette n’est pas proposée à la vente) qui fournit l’énergie nécessaire. On a fait une bonne heure de route et en vérité, on a passé autant de temps en voiture qu’à visiter pendant ces journées. 

Préparez-vous, l’article risque d’être chargé ! 

 

On arrive devant une petite église et à côté un petit sentier qui grimpe sur l’équivalent de 5 min nous mène à un joli point de vue pour débuter la journée, on poursuit avec une sorte d’église (il y en a beaucoup au Liban et ce sont de beaux endroits, car c’est le seul argent que le pays dépense) mais surtout, car la balade parmi les falaises est vraiment sympathique à faire. On descend le long d’un immense escalier de métal pour retrouver le niveau normal de la terre et on arrive devant la grotte. Si vous vous demandez pourquoi j’annonce ça si calmement, c’est parce qu’on nous en avait parlé préalablement. Nous ne sommes pas à 4, mais avec la petite sœur de Rawad et cousine d’Ax, Rima et son copain Georgio. Ce fameux copain connaît quelqu’un qui est spéléologue de profession et qui nous amène à un bon prix visité cette grotte. Mon taux de peur était très bas au début, j’aime bien les grottes, je ne suis pas claustrophobe et j’avais un pull donc tout se présageait bien. Ensuite, j’ai appris qu’il n’y avait aucune lumière dans la grotte, mais qu’on avait des lampes frontales donc ça allait. Ensuite, j’ai appris et non sans flipper que l’on allait faire du rappel et je crois que nul besoin de le préciser, mais on ne sait jamais : j’ai énormément le vertige dans la vie. Autant dire que j’ai dit “pas de soucis” tout en tremblant mentalement. 

On se lance donc avec les harnais, munis chacun de 4 lampes frontales sur les casques, mais surtout accompagné et heureusement de notre guide Michel. On entre dans la grotte, le froid tombe d’un coup, l’humidité se fait sentir, on entend les gouttelettes résonner dans la grotte et le sol qui glisse. On commence l’expédition, je suis tout devant et Ax “assure mes arrières”. Le guide, nous explique le temps nécessaire pour la formation des stalactites et stalagmites, comment repérer les nids de chauves-souris qu’on ne verra pas aujourd’hui de par la présence d’autres groupes passés plus tôt dans la journée ou encore les différents chemins sur 3 niveaux de difficultés. Nous sommes dans le niveau médium. À un moment de l’exploration, Michel nous a demandé de couper les lampes pour profiter pleinement de la symphonie de la grotte. Ça ne paye pas de mine dis de cette manière, mais croyez moi, c’est magique. C’est majoritairement le son des gouttes qui tombe sur la roche, mais l’écho produit est vraiment beau. On a fait l’expérience deux fois à la suite de ma demande. Ce qui était moins bien, c’est que les gens derrière moi (sauf Ax) parlaient et riaient en continu alors que je ne voulais que profiter du son de la grotte ainsi que des explications hyper intéressantes du guide. Nous sommes arrivés au point de rappel pour grimper et j’ai juste dit “mdr je vous attends ici”, finalement, je suis montée. 

En fait, je n’arrive pas à passer en première, j’ai besoin de voir Ax faire les mouvements pour comprendre comment appréhender la montée. Après un long moment à faire passer chaque personne une par une, nous poursuivons dans des chemins de plus en plus escarpés avant d’arriver à la toute fin au point d’eau qui clôture notre route. On a le droit de s’y baigner, l’eau est entre 6 et 8 degrés et devinez quelle frileuse s’est lancé dans ce défi ? Et oui moi et c’était génial. Bon, on ne sent plus sa peau après et surtout pas ses pieds, mais l’expérience fait trop plaisir. 

On repart congelé, en tout cas Rawad, Ax et moi, qui sommes les seuls à nous être baignés. Demi-tour sans trop d’encombre à part la descente en rappel que je me dois de vous raconter. Déjà, j’avais peur. Il fallait descendre plus bas que la hauteur que nous avions montée au début. Et aussi, Michel, avec qui je m’entendais bien, a voulu me faire une farce (il avait toute conscience de mon vertige) en me lâchant l’espace d’une seconde et donc de genre même pas un mètre, mais dans ma tête de personne qui flippe, je suis tombée de 5 mètres. Après cette épisode qui secoue un peu, des remerciements et le rendu du matériel, nous repartons enjoués de cette journée qui est géniale.

 Il se fait tard et nous repartons en direction du campement qu’ils ont prévu ce soir. Enfin avant nous avons fait les courses au magasin “charcuterie” où on a beaucoup rigolé, car c’est le bled, tout est mal rangé, un peu sale enfin essentiellement le coin fruits et légumes qui nous font bien rire. Le reste est comme en France avec leurs produits évidemment. On prend une dizaine voir plus de paquets de chips, du chich taouk (brochettes de poulets marinés), de la kefta, du bœuf en brochettes, du humus, de la sauce à l’ail et du pain libanais. On arrive chez la famille de Georgio qui nous prête un de leurs terrains car ils sont agriculteurs. Ils nous offrent même un panier d’abricots que l’on mange en deux secondes tellement ils sont bons. 

On monte le camp, il fait déjà nuit quasiment, je ramasse plein de branches. Les garçons essayent de couper de plus grands troncs pour faire durer le feu pendant la nuit. On monte le camp, il fait déjà nuit quasiment, je ramasse plein de branches, les garçons essayent de couper de plus grands troncs pour faire durer le feu pendant la nuit. 

Le lendemain, après un au revoir à la famille de Georgio, nous partons en direction de Baalbek pour visiter les ruines romaines. 

Elles sont belles, le site est vraiment grand et malgré la tentative de Dana de nous faire passer pour des Libanais pour économiser, le bob d’Ax fait tellement touristes qu’on se fait démasquer. Je prends énormément de photos dont celles que je trouve les plus belles de mon voyage jusqu’à maintenant !!

On se balade, on escalade les ruines, on émet plein de théories pour essayer de comprendre qui et comment ont été construites toutes ces merveilles antiques. Nous passons bien plus de temps à les explorer que ce qui était prévu et nous prenons du retard sur le programme. En sortant, on s’arrête devant la mosquée pour que je prenne des photos, ce que je fais rapidement pour éviter de me faire trop huer par la foule qui apprécie moyennement mon geste a priori. On repart en vitesse des lieux même si je pensais qu’il n’y aurait pas eu de problèmes particuliers.

Peu importe ce que vous en pensez, les 3 premières photos et toute cette gallerie en général est ma plus belle série 🩷

 Peu importe, on se dirige vers la seule gare du Liban qui est abandonnée, car même s’ils ont construit des fois ferrés, le train lui n’est jamais venu et le lieu est devenu un urbex avant même d’être utilisé. Nous poursuivons pour aller dans un petit quartier goûter des glaces que j’apprécie moyennement en testant donc je pars sur un autre goût. Nous tombons également sur des sticks de pommes de terre, des potatoes twist goût barbecue qui sont plutôt ludiques à grignoter.

Le soir, nous rentrons chez les grands-parents et on est vraiment contents de retrouver le village et la montagne. On passe tout le lendemain à dormir, cuisiner libanais et pour lui, jouer du piano. On fait également un petit tour le soir dans le village et on prend de jolies photos du coucher de soleil. 

Et hop le répit fini, Rawad et Dana passe nous récupérer à Kfarakab et nous partons en direction d’une réserve naturelle avec des sentiers de randonnée qui débouchent sur de jolis lacs aux couleurs claires. Parfait au vu de la chaleur ambiante ! Mais avant toute chose, nous dégustons des sages aux œufs et au fromage en bord de terrasse avec pleins de petits chatons et des jus d’ananas. Une fois lâchés par les petits monstres qui voulaient dévorer notre repas et qui pour cela, n’hésitent pas à se transformer en créatures déterminées en grimpant sur nous, la nappe et les affaires, car tous les moyens sont bons pour atteindre les sages. 

Nous entamons la randonnée en rencontrant un couple plus âgé (dans les 50 ans) constitué d’un Français et d’une Israélienne avec qui je communique en anglais. Une quarantaine de minutes de marche et nous arrivons aux lacs d’un bleu trop joli.

On ne se baigne pas tant que ça, car le mood est plus de se poser sur le sol trempé et qui colle nos vêtements tout en discutant tous ensemble. La plus courageuse, c’est Dana qui ne craint pas trop le froid (je suis sûre qu’elle aurait pu venir dans la grotte en allant plus loin que juste ses pieds). Quoiqu’il en soit, après de nombreuses heures aux bords de l’eau, nous achetons des bon jusse (bon jus en vrai, mais on prononce jusse soit la boisson d’enfance à l’ananas d’Ax.) et Dana m’offre un petit doudou abeille au crochet que j’avais repéré quand nous sommes arrivés. Comme la boutique avait fermé entre-temps, elle a réussi à savoir que la propriétaire vivait à côté de sa boutique, a sonné chez elle, explique sa situation et la dame a gentiment ouvert sa boutique pour la lui vendre. Elle est revenue avec pour me l’offrir, ce moment était vraiment doux et mignon de sa part.

Nous partons manger d’énormes burgers et des box de poulet frits avec des frites délicieuses. Un peu gras mais ça régale. Puis nous rejoignons l’ancien souk de Byblos qui est vraiment petit et peu animé vu que nous sommes mercredi. Nous préférons partir nous poser aux bords de l’eau sur un muret pour discuter quand nous apercevons un homme bourre en voiture arriver et commencer à se saouler devant nous avec des musiques tristes. On se demande ce qu’il compte faire, on est un peu inquiet et après un temps à se questionner, nous décidons de partir et de le laisser gérer sa vie. 

Nous dormons une fois de plus chez Rawad et le lendemain nous nous reposons. Le seul truc de la journée est le knefe que nous mangeons. Un pain au chocolat ouvert en deux avec du knefe donc, une sorte de fromage sans goût à la texture de mozzarella fondu qui a aussi une version traditionnelle puisque le pain au chocolat est une variante, une sorte de petit bun type pain hamburger pour la forme et pour le goût, aucune idée, la moitié de la première version m’a cale pendant 5h tellement c’est gras et écoeurant.

Vendredi matin et reprise de péripéties, nous partons en direction d’une grotte et de cascades, pas vraiment une grotte, mais une sorte d’espace creusé sous la falaise. Les chutes d’eau en contrebas sont vraiment belles, l’eau turquoise et puissante rend tout trop beau. La journée se serait encore mieux déroule si on n’avait pas vu une dame folle qui tentant de faire commerce de ce lieu, n’avait pas jeté des pierres sur une touriste qui refusait de payer son ticket d’entrée. Elle a failli se prendre des coups de canne et honnêtement si Rawad et Dana n’étaient pas arrivés, il nous serait certainement arrivé la même chose. Mais bon après cet épisode nous avons profité de l’eau et du soleil avec un pique-nique fait par mamie Salwa (la grand-mère d’Ax). Et nous sommes repartis voir des gorges où l’eau devrait s’écouler, mais finalement, c’était asséché en été, ce sera pour une prochaine fois, la visite était tout de même agréable. On finira la soirée dans un bar après un repas au bord de la plage. Bar ou on arrive alors qu’il n’y a personne d’autres que les serveurs du nombre de 7 a priori qui nous fixe en continu. Dana est partie se changer, ça dure 20 min faciles et pendant ce temps, ils nous fixent pendant qu’on ne boit que de l’eau en attendant notre amie. Finalement, elle arrive, et même si nous étions fatigués avec Alexandre, nous essayons de mettre un peu de joie dans cette soirée relativement terne en dansant très mal tous les deux depuis notre siège. On invente plein de mouvements aux noms improbables et on rigole en continu pendant 3 bonnes heures. On est reparti plutôt contents d’avoir réussi à transformer cette soirée qui ne s’annonçait pas terrible.

 

 

On repart le matin après une grasse matinée dans la voiture de mamie Salwa qui est venue nous chercher. Toutes les journées là-haut sont constituées de films, de beaucoup de nourriture et donc de cuisines, de piano et de sieste. J’aime bien ces pauses plus au frais qu’aux alentours de Beyrouth. 

 

L’après-midi, nous repartons faire un camp à Chekka qui devait être une superbe étape. Cependant, quand nous arrivons après pas mal de route et énormément de nourriture dans le coffre, nous apercevons que la plage est pleine de détritus, les gens assez bizarres et l’ambiance plutôt désagréable. Ça ne nous empêchera fort heureusement pas de profiter autour du feu même si on a failli se faire brûler par une branche qui a sauté du feu dans notre direction. On se baigne au petit matin avec Rawad et après les deux autres les rejoignent tandis que je pars me sécher. Avant de remonter à la montagne, on part au bord de l’eau, goûte une limonade et mange des sandwichs un peu étranges. Honnêtement, il fait super chaud et on a la flemme, mais on se dit que comme le bar l’autre jour, on va transformer ça. On arrive au bord du port, on mange tous les 4 et après ça, Ax décide de sauter du muret où on était installé. Ce n’est que 2 m au-dessus de l’eau, mais il s’élance pour nager dans l’eau du port. Je décide de le rejoindre et on enchaîne trois ou quatre sauts main dans la main tout en remontant comme on peut sans échelle. On nage jusqu’à l’autre côté du port pour visiter un phare que je n’arrive pas à gravir avec mes pieds mouillés et mon vertige et on repart plus heureux qu’avant la baignade sans trop se préoccuper de ce qu’il se passe autour de nous.

On repart finalement au village et c’est à eux de nous rejoindre le lendemain pour déjeuner tous dans la maison de famille. Mais avant ce moment, nous visitons le village en voiture avec les anecdotes de mamie et nous découvrons un lieu où sont entreposés des vieux van. Revenons à notre déjeuner ; mamie Salwa sort la jolie vaisselle, elle a fait tellement de plats (Du poulet avec du riz et des pignons rôtis,du taboulé libanais,un reste de pizza,de labne (sorte de tzatziki de chez eux), une salade, etc..) et les baklava en dessert histoire de finir sur une petite touche sucrée. Après, ils partent se balader tous les trois, mais je préfère avancer sur le programme pour l’Inde, car n’empêche pas, on part bientôt. 

Le soir, on essaye de dormir sur le toit de la maison, mais il y a tellement de moustiques qu’on rentre s’abriter. AH et j’ai oublié de vous dire que de leur balade, ils ont ramené un chaton que l’on baptise Daho, du nom du rocher où il se baladait pendant leur enfance, on n’a pas ramené le chat dans la maison, car même si papi Nadim n’a aucun souci avec ça, mamie (qui m’appelle mamie depuis 15 jours sans raison) n’aime pas trop les chats. Et qui comme mon prénom à moi, signifie lumière. On n’a pas ramené le chat dans la maison, car même si papi Nadim n’a aucun souci avec ça, mamie (qui m’appelle mamie depuis 15 jours sans raison) n’aime pas trop les chats. 

Après une bonne nuit de sommeil, c’est déjà notre dernier jour au Liban et notre dernier repas avec ses grands-parents. Ax part en voiture avec papi chercher des man’ouché et c’est lui qui conduit. C’est déjà la deuxième fois du séjour puisqu’il l’avait déjà fait quand on revenait de la source pour remplir les bidons d’eau potable. Je rappelle qu’aucun de nous deux avons le permis, mais bon, la première fois, il a même réussi à se garer pour qu’on aille chercher plein de fruits (et une tablette Milka que papa m’a acheté pour moi). 

Il est 18h et nous arrivons à l’aéroport après notre dernier chawarma de chez Barbar (une institution ici et notre deuxième du séjour). Nous patientons à 19 h, car nous attendons le livreur de mon ordinateur portable. He oui, on fait toujours tout au dernier moment. Nan en vrai on était juste mal organisé sur ce coup, mais j’ai tout récupéré et maintenant, je vous écris ce blog bien plus confortablement que sur mon petit écran de téléphone. On ne rate heureusement pas l’avion et on fait nos au revoir à Rawad et Dana avec qui on a vécu beaucoup de bons moments. Beaucoup de queues pour les passeports, un vol presque manqué pour un ordinateur, une heure de vol et un quart d’heure de taxi plus tard, nous revoici à l’hôtel à Adana que nous avions laissé deux semaines auparavant. Nous avons aussi rencontré un couple après le vol qui était super sympa et dont la fille qui a déjà été en Inde, nous a particulièrement rassurés. 

 

Post réception ordi + seum de partir

Ci-dessous, une compilation d’objets mignons vu chez les grands-parents :