Avancée Italienne –
Bonjour à tous et bienvenue dans ce second article sur L’Italie. Il sera légèrement court car il m’est toujours difficile de retracer autant de temps de mémoire. Cependant, j’espère qu’il vous permettra de situer le voyage au mieux.
Belle et douce lecture ☀️
Jour 3, réveil à Vintimille.
La vue est belle avec le soleil qui illumine la ville.
On remballe la tente et on repart vers la ville. On part chercher quelques trucs à manger et on se pose pour pique-niquer dans un parc au centre de la ville. Il est hyper joli.
On est sur de l’herbe fraîche, un peu ombragée, mais également ensoleillée. On mange du jambon avec de la mozzarella et je crois que ça va être un grand classique en Italie, car ce sont bien les seuls plats qui valent le coup, qui se mangent froid et qui ne sont pas trop chers.
Nous repartons pour enfin aller faire du stop.
On se lance dans le stop pour Gênes voire Rome si on y arrive. Je me rends compte que je suis plutôt patiente et franchement, je ne m’y attendais pas. Et il va en falloir de la patience, car l’Italie est considéré comme le pays d’Europe le plus dur pour l’auto-stop.
[Je me permets de vous indiquer que le lien du site pour l’auto-stop est en bas d’article ainsi que la carte qui nous sert à nous positionner ]
On a réussi après beaucoup d’obstacles tels que : avoir été sur une route pas bien située, avoir bougé sur un péage où on ne croisait que des Français, mais finalement nous nous sommes rendu sur le bon péage avec les gros panneaux « No autostop » non loin de nous. On a été pris par un couple qui vit à Siestre Levante (Marcella et Vino, il me semble) et qui nous y laisse. On a donc été plus loin que Gênes. On est arrivés tranquillement et on s’est posé sur un bord de plage pour manger.
On a un peu galéré à trouver un lieu pour dormir. On a pas mal marché, on a essayé de trouver la « flat stone » dont une dame nous avait parlé, mais on serait certainement mort si on avait dormi là. J’ai laissé Alexandre en haut d’une sorte de colline, car il était fatigué et je suis partie en conquête d’un lieu. Quelques minutes, plus tard, j’ai trouvé un lieu, une sorte de potager partagé avec des champs de coquelicots. Je l’ai appelé et après, on a posé le camp. Nous nous sommes endormis en quelques secondes.
11 avril : matin de pluie.
Le sol est humide. J’ai encore terriblement mal dormi et je commence à désespérer et à être d’assez mauvaise humeur. On essaye de remballer le camp sans toucher le sol mouillé. Au vu du temps qu’il fait, on ne sait pas trop quoi faire. On regarde pour la météo et ils annoncent des orages toute la semaine. On réfléchit et on décide de partir en Corse pour fuir le mauvais temps.
C’est donc une journée de transports essentiellement. On se dirige vers le supermarché pour prendre de quoi grignoter dans le train.
On a pris le train et on a fait une sorte de séance photo en mangeant. On avait pris des madeleines aux pépites de chocolat et du yaourt à la fraise. Les fameux yaourts italiens en pot de 500 gr. La même marque que ceux au citron deux jours plus tôt. Je vais en manger pleins !
Le train a permis de nous reposer, de nous mettre à l’abri et de manger un peu pour reprendre des batteries.
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La carte du stop
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On est arrivés à Savona et on devait trouver le ferry et refaire des courses. On s’est rendu compte qu’on était super loin du port avec le ferry, car il y avait deux ports en fait.
On a commencé à courir en sachant pertinemment qu’on n’arriverait pas à temps et qu’on n’aurait pas à manger si on arrivait à attraper le ferry.
On se dépêchait au mieux et il a proposé d’essayer de faire du stop. Dans la panique, on ne savait pas trop, mais on a trouvé Barbara qui était adorable et qui parlait français. Elle nous a déposés et on a pu monter à temps à bord du ferry !
En découvrant l’intérieur, on se sentait en même temps impressionnés et en même temps relativement mal à l’aise par la richesse des lieux.
On a été se poser dans une salle de conférence en haut et au fond du bateau pour être tranquille. On a installé les matelas pour dormir et on s’est fait dégager…
On a dû descendre dans la cafétéria poser nos matelas et dormir là. J’ai dormi assez longtemps dans le bateau et ça m’a fait du bien. C’est bizarre, car le bruit était assez insupportable et la lumière vraiment agressive, mais ce qui compte, c’est d’avoir réussi à dormir.
Et nous voici de retour en France, sur l’île de beauté, parés pour de nouvelles aventures.
Lougo en mer