Fin de séjour à Bonifacio –

Bonjour et bienvenu dans ce dernier article sur la Corse !

À la fin du deuxième récit, nous nous sommes arrêtés au départ d’Ajaccio alors reprenons !

Nous n’avions pas idée à quel point il serait difficile de partir d’ici. Nous avons marché plus d’une heure sous le soleil brûlant pour atteindre le rond-point qui nous mènerait vers notre destination. Nous devions aller à Porto-Vecchio, mais vous aurez compris que nous n’y sommes pas allés. Après un début difficile et l’impression que la stratégie du rond-point en bord de ville ne fonctionnerait pas, nous rebroussons les 1h à pied pour revenir dans le centre. Nous envisageons de prendre un bus, mais il coûte cher. À ce moment-là, nous constatons ce que l’on nous avait déjà dit, les transports ici, font ce qu’ils veulent. Le bus qui stationnait devant nous est parti avec 30min d’avance sans aucune raison apparente à cela. Tu m’étonnes que le stop fonctionne autant s’ils font tous cette technique du ‘comme bon me semble’.

Nous reprenons et finissons par sortir d’ici. 20min plus tard sur un second rond-point et un petit conflit sur la destination et le temps restant (afin de ne pas «  »perdre » » trop de temps sur le planning du voyage) , nous modifions et sommes maintenant en direction de Bonifacio. He oui, c’est aussi et surtout ça le voyage, ne pas savoir où nous allons, essayer de ne pas se disputer malgré la fatigue, la chaleur et l’attente, mais on s’en sort vraiment bien et on reste unis. Courage à tous ceux qui font ou feront du stop et pour les conducteurs qui nous lisent, si vous en croisez, pensez à nous en les prenant.

Nous sommes pris par une femme du nom de Gaëlle, ma meilleure rencontre à ce jour (déjà 1 mois et demi entre maintenant et le moment où tout ceci est arrivé) . Une femme inspirante, libre , qui a voyagé toute sa vie sans avoir de plan pour préserver ce sentiment de liberté. Pas d’attaches particulières si ce n’est à son île. Cette attache qu’elle cultive différemment des autres en s’arrêtant en plein milieu d’une route à chaque passage selon ses dires pour admirer un lieu qu’elle aime et prendre un temps. Le fait qu’elle connaisse de petits recoins, le nom de certains commerçants devant lesquels on passe en voiture. Ses récits de voyage où elle partait pour une semaine au Japon et y reste finalement 2 ans et demi et revient en parlant japonais. Cette vie de route qui s’est répétée mainte et maintes fois à la Réunion, en Thaïlande et bientôt en Argentine. 5 langues au total, dont la langue des signes, bref une femme extraordinaire que je suis encore honorée d’avoir rencontrée. Merci à elle pour ces deux heures de route, de rire et de récits qui nous ont boosté et nous booste encore pour le voyage et donne plus de légèreté à nos décisions et nos plans de vie.

Elle nous dépose au croisement entre Porto-Vecchio et Bonifacio, car elle se rendait dans la première ville. Et nous voilà repartis le pouce levé.

Reprise dansante

Le après Gaëlle a un goût incroyable. Je reprends donc le stop inspirée et donc en dansant comme d’habitude !

Les motagnes au loin <33

Quelques minutes de route avec Abdou et son 4×4 (je viens d’apprendre comment écrire ça, terrible) , et nous voici sur le port. Il s’est mis en retard juste pour nous, j’espère qu’il n’a pas eu trop de soucis.

Une visite de la ville et encore des stocks de japonais de la veille qui était super bons et nous trouvons le lieu où nous comptons dormir, déjà séduit par cette ville. Les petites rues que nous avons vues pour le moment, la forteresse et la belle falaise nous comble.

Coucher de soleil

Poulet Katsu et pad thaï au bord du port

Pas d’encombre pour cette nuit et de jolies photos faites le soir avant font que cette journée commence bien.

Salade César

Moins pro que les autres photos mais c’était un super moment

Tentative

Les crayons de couleur

Finalement, nous partons simplement de nouveau explorer la ville et goûter aux glaces de Vincent, un monsieur à peu fou aux cheveux décoiffés, mais super sympathique. Je me contente de goûts classiques quand Ax se dirige vers une glace Brocciu Figues et Châtaigne. Vincent, tellement gentil et au vu du fait que nous avons mis 45min à choisir nos parfums assis sur les marches de l’église en face, nous offre une boule et nous devons deviner la saveur. Il s’agissait de miel du maquis que nous avons évidemment reconnu grâce à Linda qui nous a recroisé par hasard dans la rue. Elle en a profité pour nous faire goûter le pain des Maures/morts qui était plutôt agréable.

Église Sainte Marie Majeure

Photo Google mais très jolie

Jolie intérieur 

Chez Vincent

Vous vous en doutez au vu de la description de l’article mais Vincent est à droite !
Photo également prise par quelqu’un d’autres que nous

Voici comment s’achève cette journée du 23 avril avec un petit temps du soir passé sur la forteresse où nous passerons notre dernière nuit.
D’ailleurs, nous sommes arrivés à la forteresse en petite voiturette conduite par Christian. On a rigolé pendant les 10 minutes du trajet et surtout, on a appris que c’était gratuit tout le temps du festival de prendre les navettes voiturette. Dommage, pour nous, mais ce mec, était trop drôle et on a passé un super moment !

Dernier soir et quelle vue 

🦀

Le lendemain enfin à 7h du matin, je me réveille après une nuit mouvementée. Le vent a décidé de s’amuser avec nous et de secouer la tente de tous les côtés, si bien que nous avons passé 5h à nous faire fouetter par la tente (au début gentiment puis de plus en plus violemment) avant de décider de peut-être se déplacer. Ce fut une bonne décision si on ne tient pas compte du fait qu’on a traîné la tente dans une sorte de cave où le plafond s’effritait et où des barres métalliques pouvaient nous planter quand on se réveillerait. De plus, nous avons troué le sol de la tente en la déplaçant avec le frottement. Bravo !
Mais peu importe, il est 7h et j’ai rendez-vous avec Emma (la serveuse dont je parlais plus haut) . Je me rends à mon entrevue et repars 1h plus tard avec un brownie et des fraises achetés au supermarché du port. Également dans mes bras, une bougie, car nous avons un anniversaire à fêter !
Fêter son anniversaire dans une cave et en ayant dormi à peine 4 h, c’est quelque chose, mais c’est coché sur la liste d’Ax maintenant. Cependant, c’est un super souvenir, comme quoi !

À 14h, nous avons le ferry qui nous attend pour la Sardaigne alors ne traînons pas. Un poulet rôti et des carottes mangés sur le port plus tard et nous voici prêt à embarquer. Prêt pour de nouvelles aventures après toutes celles qui sont arrivés ici.
C’est ici que s’arrête notre périple corse. Je ne peux évidemment pas tout dire pour des raisons évidentes, mais sachez que les Corses sont d’une gentillesse phénoménale et que nos bons moments, là-bas, sont en grand nombre. Je vous recommande cette destination sans hésiter et quant à nous, on se retrouve en Italie !