Dans la ville de César –

Ciao amis romains, nous voici pour la prochaine semaine sur les traces de César et de ses troupes. Venez avec moi accompagnée de votre plus beau casque (et de votre BD sur Astérix) pour fouler les pavés de l’antique Rome. Et si l’histoire et les mythes de Rome vous intéressent, je vous recommande un podcast dans cet article. Enfilez vos bottes, nous voilà partis dans la ville qui détient mon cœur !

Gare de Termini, terminus du train ! Nous voici enfin dans la capitale romaine.

On part à l’aventure de la ville et dès qu’on sort de la gare, on aperçoit l’agitation. Nous ne sommes pas encore dans le quartier le plus beau, mais il est sympa. On arrive dans un grand parc et ça promet. La lumière est belle, et même dans un parc en dehors du centre, on commence à apercevoir des statues et des vestiges. Je suis déjà émerveillé à chaque coin de rue, j’ai les yeux qui pétillent, tout est réjouissant pour moi. On se rapproche du centre sans le savoir juste en se baladant et on arrive sur la route principale: la Via dei Fori Imperiali. On aperçoit le Colisée à gauche et le Foro Triano. La vue est incroyable. On va chercher une pokebowl et un fried rice pour manger dans cette rue merveilleuse en face des ruines du forum romain.

On s’arrête pour manger une glace,  nous sommes à Rome tout de même ! Et je vous le dis: j’ai trouvé les meilleures glaces de Rome ! Du premier coup en plus ! J’en ai mangé pleins, je continue d’en manger pleins (souvent citron chocolat, mais j’apprends à me diversifier) et j’ose affirmer que j’ai atteint le sommet. Une petite dame adorable, des prix parfaits et une qualité merveilleuse. Elle m’a conseillé de tester citron-gimgembre-basilic quand je lui avais dit citron et c’était la meilleure des idées. Ce goût est absolument fabuleux (si vous aimez ce genre de goût acidulé évidemment). J’ai également pris fraise et pistache. Première pistache pour moi alors qu’Alexandre me vend la pistache depuis un bail. On va sûrement en manger au Liban d’ailleurs. C’était délicieux, texture phénoménale, goût légèrement salé, crémeuse. Je ne vanterais jamais assez les mérites de cette boutique. Les glaces sont faites maison par son papa de ce qu’elle m’en a dit. Et bien, je vous le recommande. 

On en a essayé un autre plus haut qui était extrêmement décevant et soit disant un des meilleurs de Rome qui me semblait particulièrement fade. J’ai aussi goûté sa straciatella (un ici est tombé amoureux de ce parfum) , la noisette, il me semble, et fruits des bois. Même celle à la mangue et fruits de la passion est exquise alors que je n’aime habituellement pas la mangue. Évidemment, il y a une anecdote autour de ce glacier, sinon ce n’est pas drôle. Nous avons pris nos premières glaces chez elle le premier soir aux alentours de 22 h, je dirais. La boutique ferme à minuit. Après la première, nous en voulions une seconde tant elles sont fabuleuses. La boutique avait disparu alors quelle ferme à minuit. On s’est dit que l’on reviendrait demain. Lendemain et aucune trace, le lendemain encore non plus. On a fini par se dire que nous avions rêvé… Trop bon pour être vrai. Et finalement, le 4e jour, il est réapparu ! J’ai couru jusque là-bas, ils avaient simplement pris deux jours pour faire des travaux. J’ai repris une glace et elles étaient à tomber. Le surlendemain également et je crois y être encore retournée une 4e fois. Je vous joins évidemment l’adresse, mais honnêtement, vous ne trouverez jamais mieux, je l’affirme sans aucune crainte. Et testez la pistache quoi que vous pensiez de ce goût, il est divin ! Bon la citron-gimgembre-basilic aussi, mais c’est plus dur pour le palais d’accepter l’acidité si on n’aime pas.

Après toutes ces péripéties, on ne sait toujours pas où dormir. On a repéré un échafaudage à escalader pour dormir en haut du palais sénatorial, ce serait royal, mais trop de policiers. On se risque alors à dormir dans un parc en face de la vue sur les ruines avec la police derrière. Mauvais choix puisqu’à 6 h du matin, on entend taper sur la tente et des cris en italien ainsi que nos affaires qui volent. On repart un peu traumatisés par ce policier qui a décidé de ne pas du tout communiquer et qui compliquait ce qu’il nous demandait (soit ranger vite et partir) en jetant nos affaires et en tapant dedans. On est parti comme on a pu avec tout sous le bras pour replier 3 mètres plus loin l’ensemble du matériel tandis qu’il nous regardait satisfait. Ce genre de personne qui aime la violence bonjour.
Tant pis, on aura des photos des bâtiments à l’aurore ce qui est vraiment beau.

On part en direction d’un café et acheter des cartes postales pour nos familles. La poste à Rome fonctionne bien : elles sont arrivées !
On continue de se balader et c’est vraiment beau. On est assez fatigués, j’avoue, on a peu dormi. On fera mieux ce soir ! Nous partons manger dans un restaurant et nous choisissons des pâtes cacio e pepe et de la pizza. Et bien, je vous annonce que ce goût de crème et de poivre est vivement recommandé. C’est merveilleux et délicieux.

On dormira ce soir dans un parc pour enfants après être passé devant une fontaine vraiment bien sculptée. On n’a clairement pas le droit d’être ici, car on a appris aujourd’hui qu’il était illégal de camper dans toute la ville. Cependant, il est en travaux donc on escalade la barrière et on essaye de se cacher au mieux. On ne dort pas si bien, car on entend pas mal de gens alcoolisés autour de nous qui ne nous voit pas, mais étant donné que quelqu’un rôdait autour de nous quand on montait la tente, nous n’étions pas forcément très rassurés. On se réveille assez tôt sous la pluie. Il pleuvait déjà la veille. On repart en essayant de ne pas se faire voir. Deuxième jour et nous partons en visite de la ville.
Nous nous rendons à la roseraie de Rome en passant par le Circo Massimo. On aperçoit des touristes avec des casques de réalité virtuelle. On ne comprend pas tout de suite et finalement, on apprend qu’ils servent à se replonger dans l’histoire de Rome antique en visualisant comment c’était autrefois. Pourquoi pas après tout. Lorsque j’arrive à la roseraie, je commence à faire le tour des lieux, à essayer de m’y sentir à l’aise tout en déambulant avec la musique qu’une femme joue derrière moi dans la rue. Je repère une rose blanche, il y a en a plein d’autres, mais elle se situe sous une arche de rose, ce qui rend le tout vraiment joli. Je la sens et elle sent les agrumes. Je ne suis pas quelqu’un qui possède un très bon odorat, mais là, j’en suis certaine, il y a des notes d’agrumes, peut-être du citron (Ou du cédrat (je n’en ai jamais senti, mais on m’a dit que ça ressemblait au citron.). Elle sent divinement bon et je me mets en tête de trouver son nom. Comme par hasard, il n’y a pas de pancarte. Je me lance dans une aventure à télécharger une application de fleurs pour scanner, je ne suis pas certaine… Je tente de décrire sur Internet, me retrouve à lire des blogs sur les roses et leurs odeurs. Je n’ai à ce jour aucune certitude, il s’agirait apparemment de la rose Banksiae, mais personne ne parle de cette odeur d’agrumes dont je parlais. Que ce soit vrai ou non, j’ai adoré la sentir !

J’ignorais que je pouvais aimer à ce point les roseraies en tout cas.
Je ne vais pas vous mentir, je ne me souviens pas jour par jour de ce qu’il s’est produit et le peu de photos ne m’aide pas à m’en souvenir. Je vais donc essayer de raconter tout cela au mieux et le plus possible dans l’ordre, mais sachez que la chronologie n’est peut-être pas toujours la bonne.