Retour sur le continent –

Hello !

Format court pour expliquer la Sardaigne et la première ville d’Italie. Les récits plus détaillés et donc réjouissants seront davantage pour Rome aka une des villes qui détient un petit bout de mon cœur.

Départ de Bonifacio et mini larme à l’œil je vous l’avoue. Nous sommes dans le ferry en direction de la Sardaigne. Nous arrivons, 45min plus tard et une sieste bien méritée vu la dernière nuit à se faire fouetter en continu. Première ville de Santa Theresa di Gallura !

On reparle italien et on est de nouveau perdus. On s’était réhabitués aux français et à l’accent corse, au pain et aux viennoiseries et nous revoici confus. Petite avancée dans la ville, ça ne semble pas bien grand de toute façon. C’est surtout là où on arrive en bateau.
On part se chercher à manger, on retrouve les prix assez chers de l’Italie combiné à la situation insulaire, mais on s’en sort. On se dirige directement vers la plage où on pique-nique en écoutant le bruit des vagues. Il a tenté de prendre des anchois . Je le regarde les jeter en espérant que les mouettes finiront par les manger. Cette scène est plutôt drôle.
Nous dormons près de la tour mythique de la ville qui semble être le lieu touristique par ailleurs. Vous la trouverez facilement sur internet .

Le lendemain, on se baigne et ça fait tellement de bien. C’est même moi qui lance la baignade. Je peux vous dire que même si ce n’était pas la plus froide, nous étions bien les seuls à mettre plus que les pieds.
Nous voulions tester un restaurant. Nous en avons repéré un sur Google et nous arrivons demain. Il y a 2 ou 3 personnes tout au plus, une terrasse un peu délabrée dans une rue absolument déserte. L’ambiance est étrange, mais ça nous plaît. Un plat de gnocchis sardes et de penne au saumon plus tard qui nous font valider le restaurant et la dame adorable et nous partons pour la bibliothèque. Finalement fermée,  nous irons demain. Nous ignorions que c’est férié ici pour l’indépendance, il me semble. Nous partons nous balader chacun de notre côté pour découvrir les petites rues. Elles sont pleines de couleurs agréables à regarder, mais rien ne me transcende particulièrement. Nous dormons de nouveau au pied de la tour avant de rejoindre la bibliothèque pour régler deux/trois soucis administratifs. Et c’est parti pour le stop.

Petit sanglier

Il traînait non loin de la tente en plein après-midi . Il était cute alors je vous le montre

On sait qu’en Italie, c’est complexe, mais on y croit. Deux voitures plus tard, nous voici à Olbia soit la ville où on reprend le ferry demain pour rejoindre le continent.
Olbia, c’est plutôt mimi. Les maisons sont colorées ici aussi. On mange dans un kebab où les doners sont trop bons. Pendant le repas, un monsieur passe à vélo, derrière la selle se trouve un petit panier comme ceux à pique-nique avec les nappes Vichy avec deux chiots dedans. L’un d’eux tombe. J’essaye de le récupérer pendant qu’Ax court derrière le vélo pour que le monsieur fasse demi-tour. Il devait être un peu sourd, mais il était reconnaissant. On remarque d’ailleurs que les enseignes des kebabs (ils font tous indien aussi d’ailleurs) il y a le logo de la viande à kebab sur la brochette avec une femme type norvégienne ou danoise qui découpe la viande dans un axe de bras impossible avec un immense couteau et dans une tenue un peu trop courte pour cuisiner. L’esthétique nous paraît vraiment amusante et je me demande encore qui a eu cette idée et comment elle s’est propagée à l’entièreté de la rue des kebabs.

Nous nous baladons et trouvons l’endroit où dormir ce soir : un toit et c’est ma première fois !

Premier toit

Le lendemain, on passe la journée dans un parc avec une grande roue qui passe en boucle les mêmes musiques. On en fait vite le tour, mais on reste ici près du port. Le ferry est à 22 h ce soir. Pendant qu’on mange des pizzas, on commence à discuter du Liban et du fait qu’il a sûrement envie d’y aller. On finit par appeler ses grands-parents qui sont là-bas et en un quart d’heure, tout bouscule notre programme. Le Liban, ce sera pour le 7 juillet pendant deux semaines et hâte d’y être !

Nous arrivons au ferry, on se fait contrôler et on est bloqué à cause du couteau d’Alexandre. Ils en font tout un cirque avec plusieurs agents qui nous escortent, qui nous font passer par l’accueil, le bureau, etc. Tout ça pour un couteau dont on se fiche, mais on n’arrive pas à leur dire en italien et ils prennent la chose très au sérieux.
Une fois le couteau mis dans un coffre-fort et en possession du papier signé et daté pour le récupérer, nous partons en mission pour obtenir une cabine gratuite. Je négocie tant bien que mal en rigolant en anglais avec la fille à l’accueil. Elle refuse. Je sors le grand jeu en lui proposant de me l’échanger contre une bible sacrée, qu’on ne peut rien refuser aux pouvoirs divins (pour les chrétiens qui nous lisent, aucune offense évidemment) et tout un monologue pour la convaincre. Elle finit par refuser et nous repartons en rigolant avec la Bible dont on ne sait pas quoi faire, car comme vous vous en doutez, on n’avait pas vraiment goût à la lire.

Si vous suivez le blog dans l’ordre, vous savez déjà depuis l’article mentionnant l’obtention de cette bible dans la ville d’Ajaccio quelle va bouleverser un morceau du voyage. Et bien, nous y sommes !

Sachez que depuis que ce livre a été abandonné de nos mains, une malédiction nous poursuit. Fort heureusement, elle s’est arrêtée une fois en Croatie, mais cela nous aura quand même duré un petit bout de temps !
Pour vous éclairer à ce sujet, s’en sont suivis : la perte du panneau solaire apparemment sur le dit ferry, la destruction de nos deux matelas gonflables (d’abord le mien ce qui fait que nous étions au choix deux sur un matelas ou moi sur le sol) , la perte de ma gourde, la tente qui se brisait jours après jours, trois à quatre semaines de prévisions météorologiques désastreuses (d’orages essentiellement) ainsi que l’annulation de notre logement en Croatie, ce qui a conclu la fin de cette période maudite. On aura quand même eu pas mal de péripéties.

Ainsi soit-il, nous arrivons à Civitaveccia aux alentours de 7h du matin et nous dirigeons vers la ville vers 9h après un petit-déjeuner avec par ailleurs les meilleurs biscuits du voyage à ce jour !

Le goût du paradis. Ls meilleurs biscuits au monde

Nous rentrons dans une petite galerie, une exposition d’art plutôt médiocre qui fait penser à des travaux pour enfants, mais qui ont le mérite de nous faire rire.
Nous repartons en direction de la ville pour trouver de l’animation et découvrir les ruelles. Au moment de se diriger dans le marché aux étales savoureuses, nous entendons un bruit de fanfare. Il n’en fallait pas plus aux troubadours de notre genre pour rappliquer et se diriger dans cette direction.
Nous tombons nez à nez avec des hommes en costume bleu et des tambours avant de se rendre compte qu’il s’agit d’une fête médiévale qui anime toute la ville.
Nous sommes là pour la fête de Santa Firmina dont l’histoire est en lien ci-dessous.
L’ambiance est super festive, des groupes d’enfants et d’adolescents lancent des drapeaux en l’air à la manière de rubans de grs (gymnastique rythmique et sportive) qui donnent un effet très joli dans les airs. La fanfare bat son plein en arrière-plan du spectacle. Plus tard, un défilé en costume survient avec les costumes d’époques et les personnages incarnés. Peut-être que l’histoire tragique explique le fait qu’il était extrêmement lent et déprimant.

Nous nous en sommes enfuis pour repartir au marché sans rien prendre, car nous ne pouvons pas cuisiner et rien de prêt n’était vendu. Nous nous sommes baladés puis arrêter au mcdo pour recharger l’ensemble des batteries que nous ne pouvions charger vu que nous n’avions plus de panneau solaire.

Femme d’affaire

Concentrée la petite. On se demande bien ce qu’elle faisait
Spoiler : rien
Elle faisait genre pour pas penser au fait de manger un deuxième Happy Meal


Le lendemain après une nuit au mcdo (évidemment que non), nous partons en train en direction de Rome. Dans un peu plus d’une heure, nous serons enfin à la capitale que j’attends depuis le début !
Nous nous y retrouverons pour de nouvelles aventures.