Premier pas en Italie –

Nous sommes le 8 avril et nous voici dans le pays de la pasta !

On est arrivé à la frontière dans l’après-midi, sûrement vers 15h . On est passé devant Menton et c’était vraiment joli. Je regardais depuis la voiture, les teintes des murs des maisons de la vieille ville.
Kader, qui nous a pris en stop, nous a déposés pile à la frontière. Merci à lui pour ce bout de chemin. Il était super sympa.

On a pris un peu le temps de se repérer et on a suivi un petit chemin le long de la mer histoire d’avoir le meilleur paysage possible. On a marché quelque temps avant d’apercevoir un petit chemin qui mène à une crique. Il faisait chaud. Le soleil illuminait le ciel et y répandait toute sa chaleur. Nous étions un peu en sueur tout en avançant vers un lieu qui nous ferait office de domicile pour la nuit.
Après quelques plages et détours tout en gardant l’espoir de notre île, nous avons trouvé. Après une vision jolie d’un pêcheur en bord de roche en contrechamp qui se détachait de la nature. Après un verger qui semblait des plus appétissants. Et après avoir franchi une descente rocailleuse peu rassurante, la crique s’étendait devant nous.
Nous avons parcouru cette crique ainsi que la suivante afin de déterminer celle qui nous conviendrait le mieux.

Nous avons planté notre tente, fraîchement porteuse de son petit nom : Arpenaz, comme inscrit sur sa toile blanche plastifiée.

On a voulu se baigner, Ax y a été, mais j’ai reporté au lendemain. Il est trop fort pour ça, pour affronter l’eau froide.
Je me suis posée pour manger les pains au chocolat que Béa nous a donné avant de partir de chez eux. J’ai aussi appris un peu d’Italien avant de dormir, histoire de maîtriser assez pour commander un petit-déjeuner (spoiler : je n’en ai jamais commandé un seul mdrr)

Deuxième jour et toujours sur la crique ! Nous sommes le dimanche de Pâques à ce moment-là et Ax a caché les petits chocolats en forme de pingouin que Béa nous a acheté pour notre Pâques. J’ai pu faire ma chasse aux œufs dès le réveil comme si j’avais été avec ma famille. Il ne faut surtout pas perdre les traditions.

L’un des deux chocolats était posé seul sur un rocher en train de regarder l’océan. Il semblait un peu poète sur son rocher.
On s’est rejoint pour en manger aux abords de la tente et puis nous avons été, nous baigner, mais l’eau était vraiment froide.
J’ai tenté de le suivre avec difficulté, mais j’ai fini par laisser mes épaules entrer en contact avec l’eau juste pour gagner un défi !

Vous êtes de la team baignade en toute occasion ou plutôt comme moi à mettre à peine les pieds ?

BLEU

La beauté de l’eau turquoise !

Nous sommes repartis et arrivés à Latte et on a tout de suite trouvé le supermercato. C’était un bordel monstre. Je suis la seule qui n’a jamais envie de rien dans les supermarchés ?
Je ne sais jamais ce que je pourrais bien vouloir manger dans les prochains jours.
On se perd dans les rayons qui sont écrits en italien. On ne comprend pas la moitié des aliments qui sont ici et les recoins sont juchés d’éléments que l’on ne voit ou trouve que si l’on connaît le magasin ou que l’on est très attentif. On se décide à faire un pique-nique un melon, je décide donc de l’accompagner de jambon et de mozzarella qui sont des classiques ici. Un thé citron et deux oranges plus tard, nous passons à la caisse avec également un yaourt citron qui me rappellera environ 40min plus tard, les yaourts au citron vert que ma maman m’achetait étant petite. Cette texture de caresse lactée si légère qu’on croirait ne rien manger et un peu acidulé pour stimuler les papilles. Un délice. En caisse, les caissières sont vives, pétillantes et semblent prêtes à rendre service. On les voit discuter avec les habitués du magasin en italien et quand vient notre tour, elle nous souhaite une joyeuse Pâques. On sort manger dans un parc pour enfants et peu après on se remet en marche.

On a marché pour atteindre Vintimille en longeant la nationale assez fréquentée. Après un long tunnel précédé de vues assez jolies et nous avons foulé le sol de cette nouvelle ville. Nous en avons profité pour faire quelques photos notamment avec une petite voiture italienne de location rouge vraiment mignonne, mais aussi de la vue sur la vieille ville.
Après cela, nous sommes partis explorer la vieille ville, traversés ses petites ruelles qui s’amoncellent toutes plus hautes les unes que les autres. Quelques rues désertent devant nous avec des roches qui s’effritent et des plantes qui prennent du terrain sur les habitations. Comme un air d’abandon au premier abord et puis, du son. Au loin, des paroles qui s’envolent dans l’air. Nous montons et découvrons un air de centre-ville avec un café, une boulangerie ou panetteria comme on appelle ça en italien. Des piétons qui se baladent, qui discutent en terrasse et nous qui avançons doucement jusqu’à la vue sur la mer. Après la jolie vue, nous regagnons l’église, elle est jolie.

Qui pour un road-trip avec moi ?

PS : ayez le permis parce que moi non.
On mettra cette musique pendant la conduite !

Un classique

On est ressorti et Alexandre continue comme depuis hier à balancer des buongiorno toute la journée. Pour être honnête, il m’impressionne à pouvoir demander sa route en italien. Maintenant, on sait où se trouve le carrefour pour se ravitailler. Et puis c’est sûre que si on compte que moi, à part commander des croissants (cornetto) et de la tarte (crosteta) , je ne peux pas vraiment contribuer.

En direction du supermarché et en fait, on se dit qu’on pourrait célébrer ce début de voyage en se faisant un petit resto. On part manger des pizzas dans un petit restaurant non loin de là où on se trouvait.

Nous sommes montés sur les hauteurs pour se trouver un coin où dormir. Nous avons trouvé refuge sur une colline avec une vue imprenable sur la vieille ville où nous étions juste avant. On s’est endormi. J’ai encore eu tellement froid que j’ai peu dormi, j’avoue. Je ne sais même plus comment j’ai réussi à passer le temps.
Et ce moment signe la fin du second jour.

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Remballer

Clairement l’étape qui m’embête chaque jour, remettre et porter les barres de la tente et protéger mon sac avec les petites protections en tissus cousus main (et ouii)

Et toujours accompagnée de mon Francis Cabrel

🦀

Un peu moins aisé de me remémorer autant le début du voyage pour être honnête. Bonne lecture tout de même à vous ☀️