Bonghjornu la Corse –
Nous voici sur l’île de beauté après trop d’heures de ferry (12 h si je me souviens bien).
Après avoir été la plus stylée des pauvres en ayant un matelas gonflable pour dormir dans la cafétéria (au lieu du sol comme les autres) , s’être cru dans Titanic (Il manquait Jack (snif)) et après avoir critiqué la taille du bateau et son niveau de pollution pour si peu de clients, nous posons le pied à Bastia !
Le port de Bastia nous accueille et la ville a l’air adorable. Je suis contente d’arriver, il est 7h du matin et on se dirige tout naturellement dans un café pour s’organiser. On repère l’office du tourisme où l’on passe récupérer une carte après un jus de pomme frais qui fait énormément de bien.
3 h plus tard et une carte des 10 prochains jours prête, c’est parti pour manger !
Au repas, nous rencontrons deux jeunes qui travaillent pour Médecins sans frontières, une jolie rencontre qui donne le sourire. Nous repartons enrichis par leurs témoignages de voyage avec un goût de pizza qui reste dans les papilles.
Nous attaquons ma partie favorite : visiter les villes !!
À peine, nous passons la première rue, que nous restons 15 min pour y faire des photos.
Les rues s’enchaînent et la carte mémoire de l’appareil commence à se remplir. Il faut dire que la vieille ville est vraiment belle et le temps radieux nous encourage à continuer d’y flâner.
Nous passons devant de somptueux monuments tel que celui ci-dessus dont j’adore la couleur jaune rayonnante.
Même si nous étions bien dans les rues, il faut croire que cela ne suffisait pas à mon âme d’enfant puisqu’en passant devant le « Studio », j’ai décidé de m’y arrêter et de convaincre Alexandre de m’accompagner voir notre plombier héros italien à tous !
Plombier Vibes 🦀
Honnêtement au vu de la devanture incroyable et vu qu’on est tous fan de Mario, qui peut m’assurer qu’il aurait résisté ?
Un fascicule du cinéma nous indiquant les horaires et nous voilà reparti avec 1 h devant nous avant que le film ne commence. Oh, mais nous avons vu des phares ce matin près du port n’est ce pas ? Okay on y va !
On dévale la côte pour rejoindre le port avec la ferme intention de longer les bords jusqu’au phare. Nous passons en même temps par le jardin Romieu, lieu de passage qui sépare le quartier de Terra Vecchia et celui de Nova Vecchia. Le jardin s’avère être un lieu plutôt agréable où nous restons quelques instants. Bien que de taille plutôt minime, nous remarquons de petites pancartes qui nous apprennent le nom des oiseaux qui vivent ici avec un petit dessin pour se les représenter. Il ne fallait pas le dire deux fois que j’avais déjà commencé à essayer de les repérer et Alexandre… De les attraper. Évidemment, ils sont plus rapides que lui, mais il aura essayé !
Nous reprenons alors notre chemin en direction des phares de la ville. Le rouge pour moi, le bleu pour lui. Sur le trajet, alors que j’écoute ceci (🦀), je commence à prendre des photos de Lougo. Pour ceux qui n’auraient pas encore vu cette petite créature, lougo est la version de moi en Lego que j’essaye de prendre dans mes aventures de temps en temps. Cette fois-ci, alors que je l’immortalise en train de vouloir comme moi, être gardienne de phare, un monsieur intrigué me demande ce que je fais. Je lui explique et nous commençons à discuter. C’est comme ceci que j’ai fait la connaissance d’Emile, marin de profession qui me raconte ses voyages. J’adore son parcours de vie, récupère plein de conseils et après une photo de loin prise par Ax sur le phare d’en face, je repars, car le temps file et Mario ne m’attendra pas !
🦀
Hop hop hop, une montée plus tard et un pot de pop-corn en main et nous nous engouffrons dans ce petit cinéma de quartier adorable et qui contrairement aux grands du marché, ne passe aucune pub. C’est d’autant plus important donc d’être à l’heure. Je ressors avec satisfaction de ce film en ayant la sensation d’avoir mieux compris le personnage (et de vouloir visiter le royaume champignon, mais c’est une autre histoire).
Nous repartons avec des provisions faites en route pour rejoindre un endroit en hauteur où poser la tente. La vue est sublime et le pique-nique n’en est que meilleur.
Le lendemain, nous repartons en fin de matinée. Je choppe une glace sur le passage avant de commencer le stop. En quelques minutes, nous sommes pris. On se dit qu’on a peut-être eu un coup de chance. Le mec est adorable, il a fait demi-tour pour nous emmener alors qu’il en revenait. En moins de vingt minutes, nous voici à Erbalunga, la deuxième ville de ce périple corse.
Nous n’avons pas de photo de ce lieu donc je vous joins un article sur la ville pour voir ce que ça donne ainsi que le nom de la randonnée que nous y avons fait.
Sachez que la rando était super sympa et accessible facilement !
Nous avons dormi en haut de la montée, dans un village, et même plus précisément sur un bout de terrain de quelqu’un qui possédait des moutons. Nous avons donc dormi non loin du petit troupeau.
Nous étions paisibles jusqu’à ce qu’un orage se déclare et d’une pluie de grêlons viennent s’abattre contre la tente. On priait secrètement pour qu’elle ne s’effondre pas, mais Arpenaz (Arpenaz la tente donc, maintenant que les présentations sont faites, reprenons.) est fort résistante heureusement.
Nous nous sommes réveillés avec le soleil et la fin de la glace autour de nous qui continuait de fondre lentement sous les rayons. Avant d’ouvrir la tente pour apercevoir le jour, nous entendions les moutons nous bêlais dessus, mais dès qu’ils nous ont vu, ils se sont empressés de s’enfuir en courant apeurés. Cette scène nous a bien fait rire.
🐡
Seule photo à Erbalunga
le lien de la rando (cliquez ici)